1er - 30 juin  2014

Khwesi Strydom

    

 

Baigné dans le milieu artistique depuis son plus jeune âge, Khwezi STRYDOM a toujours façonné son univers créatif. Le dessin commencé dans son enfance, et par la plaisance, le jeu, l’ ironie, le graffiti, avant de devenir la peinture « autorisé », un travail plus systématique : l’encre, la bombe, la gravure, se sont graduellement embrassés, nourris les uns aux autres pour exulter son attrait pour le risque et la liberté, d’abord, puis pour exprimer une philosophie de vie initiées de ses nombreux voyages. La main, allégorie de ce à quoi on aspire, récurrente dans ses œuvres, traduit cette liberté recherchée. Ce vers quoi tous les Hommes aspirent selon lui. Une indépendance qui permettrait aux Hommes de prendre conscience d’eux-mêmes et de participer à une réelle harmonie avec les autres. Cette soif d’ailleurs souvent présente dans son Œuvre montre l’insatisfaction perpétuelle qu’ a l’Homme et qui l’aliène dans son bonheur. 

 

 

 

 

 

 

 Une recherche d’ascension dans la matérialisation, la reconnaissance, entravant l’Homme dans son épanouissement individuel. La présence de la mort souvent décrite dans ses œuvres montre à quel point ces quêtes sont vaines. Khwezi a trouvé dans la vie artistique un moyen de dénoncer mais aussi d’épanouissement en tant qu’individu. Le milieu urbain dans lequel il a grandi et qu’il affectionne est un socle insolite pour ses aspirations philosophiques servant à la représentation de ses passions comme la musique, le culte des rencontres et des voyages, ainsi que la violence que peut induire une aspiration inassouvie. L’œuvre de Khwezi STRYDOM est une ode à l’Humanité, un appel à l’alliance entre des peuples envisagés comme libres de pressions sociales.

 

http://www.khwezistrydom.fr